Les débats sur l’appropriation culturelle polarisent toujours les tensions en France comme ailleurs. Pourtant, contrairement à la croyance populaire qui clame qu’ « on ne peut plus rien dire et faire », ce concept né aux États-Unis dans les années 1990 ne consiste pas à nourrir la cancel culture et non, ce n’est pas non plus une bête manifestation du « wokisme ». Afin de mieux comprendre comment imaginer une meilleure représentativité des minorités dans le marché de la musique, je me suis entretenu avec Keivan Djavadzadeh. Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication à l’Université de Paris VIII. Il garde un œil avisé sur la question puisqu’il travaille notamment sur des thématiques comme l’histoire des musiques populaires états-uniennes et les représentations médiatiques et l’intersectionnalité
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