communiqué
« À Middenshot, quand le vent cesse enfin, c’est le tumulte intérieur qui prend le relai » (Edgar Mittelholzer dans « Le temps qu’il fait à Middenshot »)
Fabrice Bez a voulu créer l’ensemble Middenshot pour interpréter des pièces qui répondront, chacune à leur manière, à une contrainte précise d’écriture.
MIDDENSHOT (où comment tout écrire sauf la note précise à jouer)
Middenshot est une pièce composée à la lecture du livre de Mittelholzer. Une composition qui pourrait être la musique des rues de la ville imaginaire dépeinte par l’auteur. Des rues recouvertes de neige, alourdies par le brouillard et battues par le vent.
Cette pièce en trois mouvements a été composée dans un langage musical ouvert où les caractères traditionnels côtoient des indications plus originales comme des dessins, des descriptions manuscrites, des graphismes,… sans jamais imposer aux instrumentistes la note précise à jouer.
La partition finale peut être comparée à une grande frise mettant en scène des événements précis et explicites donnant un déroulé musical construit et réfléchi, révélé par l’improvisation et l’interprétation des consignes concrètes ou abstraites.
MANHATTAN(S) (où comment jouer le même motif de 5 notes sans se répéter)
Cette pièce a été composé d’après la série de tableaux « Manhattan » de Lyonel Feininger.
Fabrice Bez a voulu prendre la place du peintre qui a créé toute une série de tableaux d’après une même vue, celle de Manhattan. Cela se traduit musicalement par une pièce qui se développe sur un seul motif de 5 notes (la vue) et qui évolue rythmiquement, harmoniquement, mélodiquement pour donner l’impression de s’affranchir de ces 5 notes (les différentes traduction du peintre de cette même vue) et oublier la notion de répétition.
Fabrice Bez : accordéon/composition
Pierre Boespflug : piano
Christophe Castel : saxophone ténor
Violaine Gestalder : saxophone soprano
Yannick Herpin : clarinette basse